Les substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS) constituent une famille de plusieurs milliers de composés organiques persistants. Fabriqués puis utilisés dans l’industrie depuis plusieurs décennies pour leurs nombreuses propriétés (imperméabilisantes, résistance aux fortes chaleurs, antiadhésives…) leur forte persistance et leur large diffusion dans l’environnement constituent aujourd’hui un enjeu de santé publique.

Définition PFAS (substances per- ou polyfluoroalkykées) : toute substance qui contient au moins un atome de carbone méthyl complètement fluoré (CF3-) ou méthylène (-CF2-), sans aucun atome H/Cl/Br/I lié.

En effet, de nombreuses mesures mettent en lumière la présence de PFAS dans les eaux superficielles, souterraines et les sols de plusieurs pays européens, ainsi que dans des emballages et produits de consommation alimentaires. Si tous les effets sanitaires de certains PFAS ne sont à ce jour pas entièrement connus, ces composés présenteraient, entre autres, des effets cancérigènes, impacteraient le développement du fœtus et augmenteraient le taux de cholestérol.

Dans ce contexte, le gouvernement a présenté le 17 janvier 2023 son plan d’action ministériel pour réduire les risques liés aux PFAS et améliorer la connaissance de l’exposition des citoyens à ces substances. Ce plan d’action ministériel sera complété par un nouveau plan en 2024 poursuivant les actions engagées en 2023 et ajoutant de nouvelles mesures au titre de l’année 2024.

Afin d’améliorer la connaissance des rejets dans l’air liés aux PFAS, il est essentiel de déterminer leurs modalités de mesurage dans les rejets atmosphériques du secteur industriel.

Ces modalités figurent dans la note du Directeur général de la prévention des risques du 7 mars 2024.

 

 

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