(JO n° 18 du 22 janvier 2014)


NOR : MAEJ1400657D

Le Président de la République,

Sur le rapport du Premier ministre et du ministre des affaires étrangères,

Vu la Constitution, notamment ses articles 52 à 55 ;

Vu le décret n° 53-192 du 14 mars 1953 modifié relatif à la ratification et à la publication des engagements internationaux souscrits par la France ;

Vu le décret n° 61-1300 du 30 novembre 1961 portant publication du traité sur l’Antarctique, signé le 1er décembre 1959 ;

Vu le décret n° 98-861 du 18 septembre 1998 portant publication du protocole au traité sur l’Antarctique relatif à la protection de l’environnement, signé à Madrid le 4 octobre 1991 ;

Vu le décret n° 2005-1075 du 23 août 2005 portant publication de l’annexe V du protocole au traité de l’Antarctique relatif à la protection de l’environnement, protection et gestion des zones, adoptée à Bonn le 18 octobre 1991,

Décrète :

Article 1er du décret du 20 janvier 2014

La Mesure 6 (2013), zone spécialement protégée de l’Antarctique n° 135 (péninsule North-East Bailey, côte Budd, terre de Wilkes) (ensemble une annexe), adoptée à Bruxelles le 29 mai 2013 – plan de gestion révisé, sera publiée au Journal officiel de la République française.

Article 2 du décret du 20 janvier 2014

Le Premier ministre et le ministre des affaires étrangères sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.

Fait le 20 janvier 2014.

FRANÇOIS HOLLANDE

Par le Président de la République :

Le Premier ministre,
JEAN-MARC AYRAULT

Le ministre des affaires étrangères,
LAURENT FABIUS

(1) La présente mesure est entrée en vigueur le 27 août 2013.

Mesure 6 (2013), zone spécialement protégée de l’Antarctique n° 135 (péninsule North-East Bailey, côte Budd, terre de Wilkes) (ensemble une annexe) – plan de gestion révisé

Les représentants,

Rappelant les articles 3, 5 et 6 de l’annexe V du Protocole au Traité sur l’Antarctique relatif à la protection de l’environnement, qui prévoient la désignation de Zones spécialement protégées de l’Antarctique (« ZSPA ») et l’approbation de plans de gestion de ces zones ;

Rappelant
- la recommandation XIII-8 (1985), qui désignait la péninsule North-East Bailey, sur la côte Budd, terre de Wilkes, comme Site d’intérêt scientifique particulier (« SISP ») n° 16 et qui comportait en annexe le plan de gestion du site ;
- la résolution 7 (1995) et la mesure 2 (2000), qui prorogeait la date d’expiration du site SISP n) 16 ;
- la décision 1 (2002), qui rebaptisait et renumérotait le SISP n° 16 comme ZSPA n° 135 ;
- les mesures 2 (2003) et 8 (2008), qui adoptaient les plans de gestion révisés de la ZSPA n° 135 ;

Rappelant que la résolution 7 (1995) a été désignée comme n’étant plus en vigueur par la décision 1 (2011) ;

Rappelant que la mesure 2 (2000) n’est pas entrée en vigueur et a été retirée par la mesure 5 (2009) ;

Notant que le Comité pour la protection de l’environnement a approuvé le plan de gestion révisé de la ZSPA n° 135 ;

Désireux de remplacer le plan de gestion actuel de la ZSPA no 135 par le plan de gestion révisé ;

Recommandent à leurs Gouvernements d’approuver la mesure ci-après conformément au paragraphe 1 de l’article 6 de l’annexe V du Protocole au Traité sur l’Antarctique relatif à la protection de l’environnement.

Que :
1. Le plan de gestion révisé de la zone spécialement protégée de l’Antarctique n° 135 (péninsule North-East Bailey, côte Budd, terre de Wilkes), qui figure en annexe à la présente mesure soit approuvé ; et que
2. Le plan de gestion de la ZSPA n° 135, qui figure en annexe à la mesure 8 (2008), cesse d’être en vigueur.

Annexe : Plan de gestion pour la zone spécialement protégée de l’Antarctique n° 135 (péninsule North-East Bailey, côte Budd, terre de Wilkes)

Introduction

La péninsule North-East Bailey (66° 16_ 59,9_ de latitude sud, 110° 31_ 59,9_ de longitude est) est située à environ 200 m à l’est de la station Casey (Australie) dans la région des îles Windmill sur la côte Budd, terre de Wilkes, en Antarctique de l’Est. Elle a été désignée site présentant un intérêt scientifique particulier (SISP)n° 16 adopté par la recommandation XIII-8 (1985), suite à la proposition de l’Australie. Conformément à la décision 1 (2002), le site a été rebaptisé et renuméroté zone spécialement protégée de l’Antarctique (ZSPA) n° 135. Les plans de gestion révisés de la zone ont été adoptés par la mesure 2 (2003) et la mesure 8 (2008).

La désignation de la ZSPA a été motivée avant tout par le fait que la zone constitue un site scientifique de référence qui a permis la réalisation d’une série d’études sur l’ensemble végétal diversifié qui la caractérise.

Les études sont menées dans cette région depuis le début des années 1980.

1. Description des valeurs protégées

La ZSPA péninsule North-East Bailey est un condensé de la flore riche et diversifiée de la région des îles Windmill. De ce fait, la zone abrite des valeurs écologiques remarquables et revêt un grand intérêt scientifique surtout pour les botanistes, microbiologistes, pédologues et spécialistes de la géomorphologie glaciaire.

On rencontre dans la zone trois grandes étendues de mousse qui forment un paysage contrasté. Elles ont fait l’objet d’études taxonomiques, écologiques et physiologiques depuis l’été 1982-83. D’autres études écologiques portant sur les populations d’invertébrés évoluant dans cette flore ainsi que sur les interactions chimiques sol/eau ont été également menées. Des sites permanents réservés notamment à la surveillance de la croissance des lichens et l’évaluation du taux de croissance annuel des mousses (cf. carte E) ont été mis en place. La biodiversité, les particularités physiologiques et biochimiques, les interactions intrinsèques, l’impact des polluants anthropiques et les impacts potentiels du changement climatique sur la flore ont également fait l’objet de recherches.

Dans le cadre des recherches liées aux changements planétaires, une étude pluriannuelle portant sur l’impact des nutriments sur différents éléments de la végétation, des expérimentations similaires analysant la tolérance de la submersion et de la dessiccation par les mousses ainsi que l’observation de la tolérance par trois genres de mousses à l’exposition de plus en plus intense aux UVB du fait de la réduction de la couche d’ozone, ont été réalisées. Une étude comparée de la diversité génétique des genres de mousses cosmopolites Ceratodon purpureus a été effectuée entre la zone et d’autres espaces dans la même région. La datation de longues carottes de mousses au carbone 14 et à l’aide d’isotopes stables de carbone présents dans les sporogones de mousses a été réalisée. Cela a permis d’obtenir un historique de la disponibilité de l’eau sur le site.

La zone fait partie intégrante de la région couverte par le programme antarctique géré par l’Australie et intitulé Indicateur de l’état de l’environnement n° 72 « Dynamique de la végétation terrestre des îles Windmill », qui comprend une analyse quantitative d’une série de transects permanents déterminés dans des zones de végétation spécifiques pour des fins de surveillance des effets du changement climatique sur les communautés cryptogamiques de l’Antarctique. Cet indicateur a été mis à jour en 2008 puis en 2012.

Les communautés de mousses et de lichens sont considérées comme des indicateurs d’impacts environnementaux dans le cadre des recherches menées à la station Casey. Les données collectées à la péninsule North-East Bailey constituent une base de comparaison avec celles qui sont collectées dans les environs immédiats de la station, notamment sur les communautés végétales. Les données de la zone sont également une excellente base de comparaison pour les relevés concernant les communautés végétales de la ZSPA n° 136 péninsule Clark qui sont moins exposées aux impacts et aux perturbations environnementales. En effet, les activités anthropiques sont limitées dans cette zone.

2. Buts et objectifs

La gestion de la zone vise à :
- empêcher la détérioration et prévenir les risques de détérioration des valeurs de la zone en empêchant les perturbations liées à l’échantillonnage inutile ou à toutes autres activités humaines futiles ;
- réserver une partie de l’écosystème de la zone afin de constituer un site de référence pour y réaliser des études comparatives et pour évaluer les impacts directs ou indirects de la station Casey ;
- autoriser la réalisation de recherches scientifiques impérieuses ne pouvant être menées ailleurs ;
- réduire autant que possible, le risque d’introduction involontaire de plantes, d’animaux et de microbes non indigènes dans la zone ; et
- autoriser la poursuite de l’exploitation et de la maintenance des infrastructures de communication essentielles notamment le bâtiment abritant le transmetteur, les tours, antennes, lignes d’alimentation, dispositif de stockage et l’ensemble des infrastructures connexes dans la mesure où il n’y aucune détérioration des valeurs de la zone.

3. Activités de gestion

Les activités de gestion suivantes seront entreprises pour protéger les valeurs de la zone :
- des panneaux indiquant l’emplacement et les limites de la zone et mentionnant clairement toute restriction à l’accès seront installés aux points d’entrée stratégiques de la zone afin d’éviter toute entrée par inadvertance ;
- une signalisation géographique facilitant l’accès à la zone (et mentionnant les restrictions particulières applicables) ainsi que des informations concernant la zone seront installées bien en évidence ; une copie du présent plan de gestion sera disponible à la station Casey. Une copie du plan de gestion de même que les informations évoquées ci-haut seront fournies aux visiteurs se rendant dans les environs immédiats de la zone à bord d’embarcations ;
- les bornes, panneaux ou structures érigés à l’intérieur de la zone à des fins scientifiques ou de gestion seront solidement fixés et maintenus en bon état puis enlevés lorsqu’ils ne seront plus nécessaires ;
- tout matériel ou équipement abandonné devra être enlevé de la zone dans la mesure du possible, sous réserve que cela n’ait pas d’impact négatif sur les valeurs de la zone ;
- une cartographie détaillée des sites d’expérimentation opérationnels sera réalisée afin de prévenir toute perturbation ;
- les visites seront effectuées en fonction des besoins (au moins une fois tous les 5 ans) dans le but d’évaluer la conformité de la zone protégée au statut qui lui a été conféré et de vérifier que les dispositions appropriées concernant la gestion et la maintenance ont été prises ;
- le plan de gestion fera l’objet d’une révision au moins une fois tous les 5 ans et sera mis à jour si nécessaire.

4. Durée de la désignation

La zone est désignée pour une période indéterminée.

5. Cartes

Carte A : zone spécialement protégée de l’Antarctique, îles Windmill, Antarctique de l’Est

Carte B : zone spécialement protégée de l’Antarctique n° 135, péninsule North-East Bailey. Topographie et répartition des oiseaux

Carte C : zone spécialement protégée de l’Antarctique n° 135, péninsule North-East Bailey. Végétation

Carte D : zone spécialement protégée de l’Antarctique n° 135, péninsule North-East Bailey. Géologie

Carte E : zone spécialement protégée de l’Antarctique n° 135, péninsule North-East Bailey. Sites faisant l’objet de surveillance à long terme

Caractéristiques des cartes :

Projection : Conique conforme de Lambert (Carte A)

Projection : UTM fuseau 49 (Cartes B, C D et E)

Datum horizontal : WGS84 (toutes les cartes)

6. Description de la zone

6(i) Coordonnées géographiques, bornage et caractéristiques du milieu naturel

Caractéristiques générales

La péninsule Bailey est située dans la région des îles Windmill, sur la Côte Budd, Terre Wilkes, Antarctique de l’Est (carte A). Elle est caractérisée par des surfaces rocheuses et des étendues couvertes de neige persistante et de glace entre les baies Newcomb et O’Brien, à deux kilomètres au sud de la péninsule Clark.

La zone, d’une superficie d’environ 0,28 km2, est située dans la partie nord-est de la péninsule Bailey, à environ 200 m à l’est de la station Casey (66° 16_ 59,9_ de latitude sud et 110° 31_ 59,9_ de longitude est). Sa ligne de démarcation est irrégulière, s’étendant au nord à environ 70 m de la frontière méridionale de la baie Brown. Les coordonnées correspondant aux limites de la zone figurent en annexe 1.

D’un point de vue topographique, la péninsule Bailey présente un relief de basse altitude (culminant à 40 m à peine) constitué d’affleurements rocheux arrondis et dépourvus de glace, s’étendant de la côte aux moraines Loken. Des vallées couvertes de neiges persistantes, de glace, de moraine glaciaire ou de roches détritiques exfoliées entrecoupent ces espaces. On observe également dans ses vallées des bassins versants. La carte B illustre la topographie de la péninsule Bailey.

Climat

Les îles Windmill ont un climat glacial caractéristique de l’Antarctique. Les données météorologiques recueillies à proximité de la station Casey (à 32 m d’altitude), font état de températures moyennes de 2,2 °C pour le mois le plus chaud et – 11,4 °C pour le mois le plus froid. Les températures extrêmes peuvent atteindre 9,2 °C par temps estival et – 34 °C par temps hivernal. La température moyenne annuelle maximale est de – 5,9 °C tandis que la moyenne annuelle minimale est de – 12,5 °C. Le climat est sec. La moyenne annuelle des précipitations de neige est de 219 mm (équivalent en millimètres de pluie). Des pluies ont été enregistrées récemment en juillet 2008 et juillet 2009. Mais elles surviennent habituellement durant l’été austral.

La vitesse annuelle moyenne des vents est de 25 km/heure, avec des bourrasques venues de l’est depuis la calotte glaciaire. Les blizzards fréquents et soudains, surviennent surtout l’hiver. Les précipitations de neige sont fréquentes en hiver mais les vents extrêmement violents balaient la neige des zones exposées de la péninsule. La neige s’accumule plutôt dans les recoins des affleurements rocheux et dans les dépressions du substrat, sur la plupart des crêtes des collines de la péninsule de Bailey. Elle s’accumule également en profondeur en très grande quantité en bas des pentes où elle forme des congères.

Analyse des domaines environnementaux

L’emplacement de la péninsule North-East Bailey correspond à l’environnement D : Géologique du littoral de l’Antarctique de l’Est, dans la classification relative à l’Analyse des domaines environnementaux.

Régions de conservation biogéographiques de l’Antarctique

La péninsule North-East Bailey se situe dans la région biogéographique 7 Antarctique Est selon la classification des Régions de conservation biogéographiques de l’Antarctique, résolution 6 (2012).

Géologie et sols

RÉGION DES ÎLES WINDMILL

Les îles Windmill abritent les affleurements situés le plus à l’est d’un terrain à faciès granulitique de basse pression présentant des caractéristiques de l’ère Mésoprotérozoïque. Cet espace oriental s’étire vers l’est sur Bunger Hill et encore plus loin vers les complexes archéens de Terre Princesse Elizabeth. Le relief exposé à l’est se situe au niveau de la limite avec la zone Dumont d’Urville et la baie Commonwealth. Ces roches de surface couvrent une superficie d’à peine quelques kilomètres carrés. L’affleurement du Mésoprotéozoïque des îles Windmill et les complexes archéens de Terre Princesse Elizabeth sont deux des rares espaces de l’Antarctique oriental dont les caractéristiques se rapprochent le plus de celles d’un terrain préhistorique australien identifié lors d’une reconstitution du Gondwana. Le terrain à faciès du Mésoprotérozoïque est constitué d’une série de couches de métapélites et de métapsammites migmatitiques alternant avec des couches mafiques à ultramafiques et felsiques. Ces couches rocheuses comprennent également de rares silicates calciques, des débris volumineux issus de la fonte partielle de la neige chargée (roches  upracrustales des îles Windmill), du granite non déformé, du charnockite, du gabbro, du pegmatite, des aplites et des filons (dykes) tardifs de dolérites dont la coupe est orientée vers l’est.

PÉNINSULE BAILEY

La péninsule Bailey repose sur un socle caractérisé par une évolution métamorphique qui se décline en plusieurs grades. La péninsule se situe au nord, sur une zone de transition entre deux grades métamorphiques qui séparent le nord et le sud des îles Windmill. Les grades métamorphiques permettent de distinguer des roches allant du faciès amphibolitique à sillimanite-biotite-orthoclase au nord sur la péninsule Clark au faciès granulitique à hornblende-orthopyroxène sur la péninsule Browning au sud en passant par un faciès granulitique à biotite-cordiérite-almandine. La charnockite Ardery au sud est en proie aux intempéries et s’effrite rapidement en raison de sa composition minérale tandis que les séquences métamorphiques des parties septentrionales de la région se caractérisent par une composition minérale et une structure cristalline beaucoup plus stables. Cette différence a une incidence considérable sur la répartition de la végétation dans les îles Windmill, les types de roches situées au nord constituant un substrat plus propice à la lente croissance des lichens.

Le gneiss granitique leucocrate qui constitue le type d’affleurement dominant de la péninsule Bailey peut être subdivisé en leucogneiss et en deux types de gneiss grenatifères. L’affleurement sur la péninsule Bailey se caractérise par un gneiss grenatifère de type 1 qui est blanc, à grain moyen et folié. La foliation est définie par couche d’une génération précoce de biotites dont le degré de pliage varie en intensité, surmontée par un grenat et une génération de biotites tardive. Les filons de dolérites non métamorphosées et non déformées se retrouvent sur la péninsule Bailey comme, par exemple, au col « Penguin Pass » (66° 17_ 18_ de latitude sud, 110° 33_ 16_ de longitude est), au sud de la zone. De petits affleurements de métapélites, de métapsammites et de leucogneiss sont observés dans la péninsule. Une géochronologie récente des roches dans la région des Îles Windmill indique deux grandes phases de métamorphisme : un épisode de faciès amphibolitique supérieur (première phase) il y a environ 1 400 à 1 310 millions d’années recouverte de faciès granulitiques (seconde phase) il y a environ 1 210 à 1 180 millions d’années. La carte D illustre la géologie de la péninsule Bailey.

GLACIATION

La région des îles Windmill a connu une période de glaciation à la fin du Pléistocène. La partie méridionale de la région a connu un regain de chaleur menant à la fonte des glaces vers 8 000 ans avant le Pléistocène tandis que la partie septentrionale, y compris la péninsule Bailey, a connu ce phénomène de réchauffement environ 5 500 ans avant le Pléistocène. Un relèvement isostatique est intervenu à un rythme de 0,5 à 0,6 m par siècle, la limite marine supérieure, caractérisée par des bourrelets glaciaires, peut ainsi être observée sur la péninsule Bailey à une altitude moyenne d’environ 30 m, point à partir duquel il s’étend en rangées ininterrompues depuis le niveau de la mer actuel.

SOLS

Les sols de la péninsule Bailey sont issus de gneiss altéré, de dépôts de moraines et de graviers fluvioglaciaires constitués lors d’épisodes glaciaires. Les oiseaux de mer ont un impact considérable sur la formation du sol de toute cette région. Les sols sont gelés la majeure partie de l’année. La fonte d’une couche de 30 à 60 cm est observée en été, la couche supérieure de quelques centimètres d’épaisseur regèle la nuit. Les sols sont principalement formés à partir de phénomènes géomorphologiques tels que la cryoturbation et l’altération cryoclastique. A proximité de la station Casey, la plupart des sols ont été classifiés par Blume, Kuhn et Bölter (2002) dans la catégorie des cryosols contenant des sous-unités lithiques, leptiques, squelettiques, turbiques et stagniques. D’autres sols de la région sont constitués de sous-unités d’histosols, de podsols et de régosols tandis que les affleurements rocheux et les rochers abritant une flore épilithique et endolithique sont classés sous la catégorie des lithosols. Dans la ZSPA n° 135, il existe un site qui abritait autrefois une colonie de manchots. Ce site est isolé par un relèvement isostatique survenu il y a 3 000 à 8 000 ans. Il est caractérisé par un sol riche en nutriments provenant de la décomposition complexe du guano qui fournit un substrat nutritif pour la végétation actuelle.

Lacs

Des lagunes et des lacs monomictiques froids se retrouvent dans les dépressions des îles Windmill et sont généralement libres de glace en janvier et février. On trouve sur la côte des lacs riches en éléments nutritifs, à proximité de sites abritant ou ayant abrité des colonies notamment de manchots ; les lacs stériles sont situés plus à l’intérieur et sont alimentés par les eaux de fonte et les précipitations locales. La péninsule Bailey abrite également quelques lacs et lagunes dont les deux principaux sont situés à 500 m à l’ouest de la zone. Deux lagunes se trouvent dans la zone protégée, la plus grande ayant une superficie de 75 m sur 50 et la plus petite présente un diamètre de 25 m environ. La carte B indique la répartition des lacs et des lagunes sur la péninsule Bailey.

Végétation et communauté microbiennes

RÉGION DES ÎLES WINDMILL

Les îles Windmill constituent le terreau des communautés végétales les plus variées et les plus épanouies en Antarctique occidentale. La région possède une flore diversifiée composée de riches associations de macrolichens et de bryophytes qui occupent des niches écologiques très particulières. On dénombre dans cette végétation, au moins 36 genres de lichens, 4 genres de bryophytes (3 mousses et une hépatique), 150 algues terrestres et au moins 120 taxons fongiques. Un champignon mycorhizien de la famille des ascomycètes a été identifié sur l’hépatique Cephaloziella varians.

La végétation de la région des îles Windmill est caractérisée par une forte concentration de lichens. Les bryophytes sont le genre dominant dans les zones les plus humides. Au moins 11 communautés cryptogamiques ont été identifiées. Ces groupements végétaux constituent un continuum écologique évolutif en fonction des gradients environnementaux influencés par l’humidité, la composition chimique des sols et le microclimat. Trois genres de lichens que l’on retrouve également dans la région Arctique dominent les autres grandes communautés dans les péninsules de cette région. Il s’agit de Usnea sphacelata, Pseudephebe minuscula et Umbilicaria decussata. Dans les îles, les genres d’algues tels que Prasiola crispa prédominent, ces zones insulaires étant moins pourvues en bryophytes et lichens que les péninsules. Les lichens sont d’ailleurs complètement absents des zones eutrophiques proches des sites de colonies d’oiseaux. Ces espaces abritent plutôt des algues chlorophytes dont les plus représentés sont Prasiola crispa, Prasiococcus calcareus et Desmococcus olivaceus.

La végétation de la péninsule Bailey est particulièrement variée et luxuriante. Cette péninsule représente un des sites botaniques les plus importants de l’Antarctique continental. Les habitats contrastés et les communautés végétales relativement complexes de la péninsule Bailey abritent au moins 23 lichens, trois mousses et une hépatique. Il existe de fortes concentrations de macrolichens et, dans les zones plus humides et moins exposées, les bryophytes produisent des tourbières fermées de 25 à 50 m2 de superficie, pouvant atteindre 30 cm de profondeur. Les lichens Umbilicaria decussata, Pseudephebe minuscula et Usnea sphacelata et des bryophytes variés, dominent le couvert végétal de la plupart des zones libres de glace en particulier au nord-est et au centre de la péninsule où la densité de la végétation rappelle celle de la péninsule Clark. Les communautés de bryophytes les plus complexes se retrouvent uniquement dans de petites cavités humides à côté des cours d’eau de fonte et des ruisseaux au centre de la zone nord-est ainsi qu’au centre de la péninsule.

La végétation est peu développée, voire absente des zones libres de glace sur la côte méridionale de la péninsule. L’annexe 2 contient une liste des bryophytes et des lichens identifiés à l’intérieur de la zone. Dans de nombreux sites, les mousses moribondes sont de plus en plus étouffées par les lichens. L’analyse des isotopes stables des sporogones de mousse a permis d’établir la baisse des taux de croissances depuis les années 1980 à cause de l’assèchement des bancs de mousses.

Deux importants sous-types de végétation cryptogamique ont été relevés : une association dominée par les lichens occupant une variété de substrats balayés par les vents, allant du soubassement aux graviers, et un petit tapis constitué d’une petite formation de tourbe de mousse dans laquelle quatre groupements végétaux dominés par la mousse ont été identifiés. Les cartes C et E illustrent la végétation de la péninsule Bailey.

Au moins 150 taxons d’algues terrestres et de cyanobactéries ont été inventoriés. On dénombre 50 cyanobactéries, 70 chlorophytes et 23 chromophytes. Ils ont été identifiés, dans la neige et la glace, le sol, les roches, les étangs éphémères, et les lacs (notamment les petits lacs de montagne). Vingt-quatre genres d’algues et de cyanobactéries ont été observés dans la neige. Les algues des neiges sont abondantes et très répandues dans les couloirs de glace entre les affleurements rocheux et dans les congères semi-permanentes.

L’annexe 3 contient la liste des genres d’algues et de cyanobactéries identifiées à l’intérieur de la zone, dans la péninsule Bailey et dans la région des îles Windmill.

Le couvert végétal de la péninsule Bailey contient des hyphes fongiques, des levures, des propagules fongiques, plusieurs genres d’algues, des cyanobactéries et des protozoaires. Ils constituent un habitat essentiel à la microfaune terrestre composée de nématodes, acariens, rotifères et tardigrades. La diversité fongique est relativement faible dans les îles Windmill. 35 taxons représentant 22 genres de champignons ont été prélevés des sols, et sur les mousses, les algues et les lichens. Trente taxons fongiques ont été relevés dans les sols à proximité de la station Casey, 12 d’entre eux étant identifiés uniquement dans les sols sous influence anthropogénique près de la station, ce qui laisse penser que cette végétation contient des éléments non indigènes. Le genre Penicillium est dominant à ces endroits. Dans la région des îles Windmill en général, 21 taxons fongiques ont été isolés des mousses, 12 des algues et six des lichens. Des champignons liés à la présence de certains animaux dans la région ont été également identifiés. L’annexe 4 fournit des informations détaillées sur les taxons et leur origine.

L’analyse génomique de la flore microbienne des sols est actuellement en cours. Certaines mousses ont déjà été analysées, notamment C. purpureus.

Oiseaux

Quatre espèces d’oiseaux nichent à proximité de la péninsule Bailey. Il s’agit du manchot Adélie Pygoscelis adeliae, l’espèce la plus représentée dans la zone. La colonie nicheuse la plus proche se trouve sur l’île Shirley à environ 1,5 km à l’ouest de la station Casey. Le pétrel des neiges Pagodroma nivea est observé toute l’année et se reproduit dans l’ensemble de la région des îles Windmill, y compris sur la colline Reeve située à environ 750 m à l’ouest de la zone et sur la colline Budnick, à 600 m au nord-ouest. L’océanite de Wilson Oceanites oceanicus se reproduit également dans toute la région des îles Windmill et niche dans la zone, tout comme le labbe antarctique Catharacta maccormicki dont les nids sont très dispersés, principalement à proximité des colonies de manchots Adélie. Les labbes se baignent dans le lac se trouvant à l’intérieur de la ZSPA.

Parmi les autres oiseaux qui se reproduisent sur les îles Windmill mais pas dans les environs immédiats de la péninsule Halley, on peut citer notamment le pétrel géant Macronectes giganteus, le damier du cap Daption capense, le fulmar antarctique Fulmarus glacialoides et le pétrel antarctique Thalassoica antarctica. Le manchot empereur Aptenodytes forsteri visite régulièrement les îles Windmill et une colonie nicheuse d’environ 2 000 couples s’est établie à Peterson Bank, à 65 km au nord-ouest de la station Casey.

Communauté de microbes et d’invertébrés terrestres

La puce antarctique, Glaciopsylhts antarcticus, a été retrouvée dans les nids des fulmars antarctiques

(Fulmarus glacialoides). Le pou anoploure, Antarctophthirus ogmorhini, a été observé sur les phoques de Weddell (Leptonychotes weddelli). Quelques espèces de poux mallophages ont été découvertes sur des oiseaux.

L’acarien Nanorchestes antarcticus (autonome) a été observé dans la péninsule Bailey, sur des sols sablonneux ou graveleux dépourvus de lichens et de mousses, et humides sans toutefois être gorgés d’eau.

Cinq espèces de tardigrades ont été prélevées dans la péninsule Bailey : Pseudechiniscus suillus, macrohiotus sp. Hypsibius antarcticus, Ramajendas frigidus et Diphascon chilenense. Des études ont permis d’observer une symbiose remarquable entre les bryophytes et les espèces les plus courantes de tardigrades, à savoir P. suillus, H. antarcticus et D. chilenense, d’autre part, une forte antibiose entre ces bryophytes et des algues ainsi que des lichens a été notée. Aucune étude écologique ou systémique des nématodes n’a encore été publiée pour la région des îles Windmill.

Des protozoaires ont fait l’objet d’études dans plusieurs sites de la péninsule Bailey et ont permis d’observer la présence active de ciliés et de thécamoebiens (amibes testacées). Vingt-sept espèces de ciliés et six espèces de thécamoebiens ont été découvertes (voir annexe 5).

6(ii) Accès à la zone

La limite nord-ouest de la zone se situe à environ 20 m à l’est de la station Casey. La zone est accessible facilement à pied. Les dispositions concernant l’accès et la circulation des véhicules terrestres sont exposées dans la section 7 (ii) du présent document.

6(iii) Structures à l’intérieur et à proximité de la zone

La station Casey (Australie) est située à l’ouest de la zone, à une distance d’environ 200 m. Depuis 1964, c’est-à-dire avant sa désignation en 1986, divers émetteurs radio avaient été progressivement introduits dans la zone. Au cours de l’été 2001-2002 et de l’été 2007-2008, les antennes redondantes ainsi que d’autres infrastructures, avaient été retirées. Cependant certaines structures sont toujours en place, notamment un petit dispositif de stockage situé au nord-ouest, dans lequel sont rangées des pièces de rechange pour les antennes.

Le bâtiment où sont installés les émetteurs (qui fait notamment office de site d’accueil d’urgence), un pylône d’une antenne Tandem Delta de 45 m de haut et une balise non directionnelle situés au sud-est de la zone (carte E) sont également restés en place. Un autre pylône de 35 m de hauteur se trouve à environ 100 m au sud de la zone. Ces matériels constituent les éléments de base du dispositif d’émission à haute fréquence de la station Casey.

6(iv) Existence d’autres zones protégées à proximité de la zone

Les autres zones protégées dans les environs sont : (Carte A) :
- ZSPA n° 136, péninsule Clark, se situe à 2,5 km au nord-est, de l’autre côté de la baie Newcomb.
- ZSPA n° 103, Îles Ardery et Odbert, Côte Budd, Terre Wilkes est située à environ 11 km au sud, à l’ouest de la crête Robinson
- ZSPA n° 160, Îles Frazier, îles Windmill, Terre Wilkes, Antarctique de l’Est est située dans la partie occidentale de la baie Vincennes à environ 16 km en direction ouest-nord-ouest.

6(v) Sites spécifiques à l’intérieur de la zone

Il n’y a pas de sites spécifiques à l’intérieur de la zone.

7. Critères de délivrance d’un permis d’accès

7(i) Critères généraux

L’entrée dans la zone est interdite. Seules les personnes en possession d’un permis délivré par une autorité nationale compétente peuvent y accéder. Les critères de délivrance d’un permis d’accès sont les suivants :
- un permis est délivré uniquement dans le cadre d’études scientifiques impérieuses, pour l’entretien des dispositifs de communication ainsi que des installations connexes, l’enlèvement des matériels et structures obsolètes ou pour des activités de gestion conformes aux objectifs et aux dispositions du plan de gestion ;
- les actions doivent être autorisées et conformes au présent plan de gestion ;
- les activités autorisées doivent prêter toute l’attention nécessaire à la protection permanente des valeurs environnementales, écologiques et scientifiques de la zone à travers la mise en œuvre du processus d’évaluation de l’impact sur l’environnement ou être en rapport avec des études scientifiques déjà en cours dans la zone ;
- le permis doit être délivré pour une durée déterminée ;
- le détenteur du permis doit être en possession du permis ou de sa copie lorsqu’il est à l’intérieur de la zone ;

D’autres conditions peuvent être appliquées par l’autorité compétente, conformément aux objectifs et dispositions du plan de gestion.

7(ii) Accès à la zone et déplacements à l’intérieur ou au-dessus de la zone

Il est interdit aux hélicoptères de se poser à l’intérieur de la zone.

L’accès à la zone est également interdit aux véhicules sauf pour les opérations de maintenance du bâtiment, des émetteurs et des antennes ou pour l’enlèvement des structures et matériels. L’accès au bâtiment abritant les émetteurs situé à l’extrémité sud-est de la zone doit se faire via la voie d’accès enneigée menant vers Law Dome, à quelques kilomètres en allant vers le sud. A l’intérieur de la zone, les véhicules doivent emprunter la voie d’accès praticable la plus directe entre la limite de la zone et les installations de communication, en évitant les câbles et la végétation. L’emploi de véhicules à l’intérieur de la zone doit être limité au minimum et les itinéraires autorisés et indiqués sur le permis doivent être respectés.

La station Casey est située à environ 200 m du côté oriental de la limite nord-ouest de la zone. La zone est facilement accessible à pied. Les visiteurs doivent éviter de marcher sur la végétation visible. Toutes les précautions nécessaires doivent être prises lorsque l’itinéraire passe par des sols humides où le piétinement peut facilement perturber les communautés d’algues, de plantes et de sols sensibles, ou encore détériorer la qualité de l’eau. La circulation à pied doit être réduite au strict minimum requis pour la réalisation des activités autorisées et il convient de faire tous les efforts possibles pour contourner ces zones, en marchant par exemple sur les roches ou la glace, lorsque cela peut se faire en toute sécurité.

7(iii) Activités qui sont ou peuvent être menées dans la zone

Les activités suivantes sont autorisées à l’intérieur de la zone :
- études scientifiques indispensables qui ne portent pas atteinte à l’écosystème de la zone et qui ne peuvent être menées ailleurs ;
- activités de gestion essentielles, y compris la surveillance, la signalisation et l’enlèvement de structures ou matériels ;
- prélèvement d’échantillons ; ces derniers doivent être limités au minimum requis par les programmes de recherche autorisés ;
- opération, maintenance ainsi que les autres activités essentielles liées aux dispositifs de communication notamment le bâtiment des émetteurs, les tours, antennes, lignes d’alimentation, dispositifs de stockage et autres matériels ou installations connexes.

7(iv) Installation, modification ou enlèvement de structures

Aucune structure ne peut être construite ou installée dans la zone sauf autorisation dûment mentionnée sur un permis. Les repères des sites d’expérimentation, de même que les équipements scientifiques doivent être sécurisés et maintenus en bon état. De plus, ils doivent mentionner clairement le pays ayant délivré le permis, le nom du principal chercheur, l’année d’installation. Tous ces objets doivent être fabriqués à partir de matériaux présentant le moins de risque de pollution possible pour la zone. En effet les matériaux utilisés ne doivent pas modifier les propriétés de l’environnement alentour ;
- l’installation (de même que le choix du site), l’entretien, la modification ou l’enlèvement des structures ou matériels doivent être effectués avec soin afin de limiter les effets indésirables sur les valeurs de la zone ;
- les équipements de recherche scientifique doivent être enlevés de la zone avant l’expiration du permis (ou de l’autorisation) relatif à cette recherche. Cette disposition doit constituer une condition préalable à la délivrance du permis. Des informations détaillées sur les repères et le matériel laissé sur place (description, date d’expiration prévue, emplacements précis de GPS précisant les coordonnées en longitude et en latitude en degrés sexagésimaux) doivent être transmises à l’autorité ayant délivré le permis. Dans la mesure du possible, il convient de préciser le datum horizontal utilisé, le modèle de GPS employé, les détails sur la station de référence et les positions altimétriques et planimétriques ;
- les structures et équipements spécifiques doivent être enlevés de la zone dès l’expiration du permis autorisant leur utilisation. Cette disposition doit constituer une condition pour la délivrance du permis
- les installations et structures à caractère permanent sont interdites à l’exception des repères servant à identifier les sites de recherche permanents ;
- tous les objets doivent être exempts d’organismes, propagules (ex : semences, oeufs), sols non stériles. Ils doivent être fabriqués à partir de matériaux résistants aux conditions environnementales de la région et présenter le moins de risque de contamination possible ;
- toutes les structures et installations à caractère temporaire doivent être enlevées lorsqu’elles ne sont plus nécessaires et au plus tard à l’expiration du permis autorisant leur utilisation, sous réserve que l’impact de l’opération d’enlèvement sur la végétation et les valeurs de la zone, soit moindre que celui de laisser le matériel sur place.

7(v) Emplacement des camps

L’installation de camps dans la zone est interdite.

7(vi) Restrictions sur les matériaux et organismes pouvant être introduits dans la zone

L’introduction délibérée d’animaux, de végétaux ou de micro-organismes est interdite. Afin de préserver les valeurs écologiques et scientifiques des communautés végétales, toute personne pénétrant à l’intérieur de la zone doit prendre toutes les précautions nécessaires pour éviter l’introduction involontaire notamment de microbes ou de végétaux provenant de sols d’autres sites de l’Antarctique, y compris les stations, ou de régions en dehors de l’Antarctique. Pour réduire au minimum les risques d’introduction d’espèces non indigènes, il convient de nettoyer soigneusement les chaussures et tout équipement – y compris les caisses de transport et le matériel d’échantillonnage et de balisage ;

Aucun herbicide ni pesticide ne doit être introduit dans la zone. Tout autre produit chimique, y compris les radionucléides ou isotopes stables, susceptibles d’être introduits à des fins scientifiques ou de gestion conformément aux dispositions mentionnées sur le permis, sera retiré de la zone au plus tard à la fin des activités prévues par le permis ;

Le stockage permanent de combustible est interdit. Aucun combustible ne doit être entreposé dans la zone sauf pour répondre aux objectifs essentiels de l’activité pour laquelle le permis a été délivré. Ce stockage temporaire doit être effectué dans des conteneurs scellés et plombés ;

Tout matériel doit être introduit dans la zone pour une période déterminée, et doit être enlevé si possible avant, et au plus tard à l’issue de cette période ; le matériel doit être conservé et manipulé avec précaution afin de limiter le risque de rejet ou déversement accidentel dans l’environnement.

7(vii) Prélèvement de végétaux, capture d’animaux ou perturbations nuisibles à la faune et à la flore

Toute capture ou perturbation nuisible à la faune et à la flore est interdite sauf dans le cadre d’une activité dûment autorisée par un permis. Lorsqu’une opération impliquant la capture d’animaux ou une intervention nuisible à la faune ou à la flore est nécessaire, elle doit être au moins conforme au Code de conduite du SCAR pour l’utilisation d’animaux à des fins scientifiques en Antarctique. Le respect de ce code est la norme minimale.

7(viii) Enlèvement de toute chose qui n’a pas été apportée dans la zone par le détenteur du permis

La récupération et l’enlèvement de matériel de la zone doit faire l’objet d’une autorisation mentionnée sur un permis et doit être limitée au minimum requis pour les activités menées à des fins scientifiques et de gestion.

Le matériel introduit par l’homme et susceptible de porter atteinte aux valeurs de la zone, lorsqu’il n’a pas été introduit par un visiteur détenteur de permis conformément aux dispositions mentionnées sur le permis ou conformément à tout autre moyen d’autorisation, doit être enlevé si l’impact de l’opération d’enlèvement est moindre que celui de laisser le matériel sur place ; le cas échéant, l’autorité compétente doit en être informée et doit autoriser l’enlèvement.

7(ix) Elimination des déchets

Tous les déchets, y compris les déchets humains doivent être enlevés de la zone.

7(x) Mesures nécessaires pour faire en sorte que les buts et objectifs du plan de gestion continuent à être atteints

Des permis d’accès à la zone peuvent être délivrés pour la réalisation des activités ou des mesures suivantes, à condition qu’elles n’aient pas d’impact négatif sur les valeurs de la zone :
- la réalisation d’activités de surveillance biologique, d’inspection ou de gestion pouvant donner lieu au prélèvement d’un nombre limité d’échantillons ou à la collecte de données à étudier ou à analyser ;
- l’installation ou l’entretien de dispositifs de signalisation
- l’entretien ou l’enlèvement du dispositif de stockage, des bâtiments, pylônes d’antennes et autres matériels connexes installés dans la partie nord-ouest de la zone ; et
 l’exécution de mesures de protection complémentaires le cas échéant.

7(xi) Rapports de visites

Le détenteur principal d’un permis doit soumettre un rapport à l’autorité nationale compétente – pour chaque permis délivré – contenant la description des activités entreprises. Les rapports de visites doivent inclure, s’il y a lieu, les renseignements mentionnés dans le formulaire du rapport de visite contenu dans le Guide pour la préparation des plans de gestion des zones spécialement protégées en Antarctique. Les parties concernées doivent répertorier ces activités et dans le cadre des échanges annuels d’informations, fournir une description sommaire des activités entreprises par des personnes relevant de leur autorité. Ces informations doivent être suffisamment détaillées pour contribuer à l’évaluation de l’efficacité du plan de gestion. Les Parties doivent à chaque fois que cela est possible, déposer les originaux ou copies des rapports de visites dans un lieu d’archivage accessible au public et fournissant des relevés de consultation qui pourraient être utilisés à des fins de révision du plan de gestion et pour l’organisation de l’utilisation scientifique qui est faite de la zone

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Annexe I : Coordonnées des limites de la zone spécialement protégée de l’Antarctique (ZSPA)

N° 135 péninsule North-East Bailey

 

COORDONNÉE

LONGITUDE

LATITUDE

COORDONNÉE

LONGITUDE

LATITUDE

1

110° 32' 56''

66° 17' 11''

15

110° 32' 16''

66° 16' 52''

2

110° 32' 50''

66' 17' 11''

16

110° 32' 19''

66° 16' 53''

3

110' 32' 41''

66° 17' 10''

17

110° 32' 19''

66° 16' 55''

4

110° 32' 22''

66° 17' 7''

18

110° 32' 24''

66° 16' 55''

5

110° 32' 20''

66° 17' 6''

19

110° 32' 25''

66° 16' 53''

6

110° 32' 18''

66° 17' 2''

20

110° 32' 29''

66° 16' 53''

7

110° 32' 18''

66° 17' 0''

21

110° 32' 44''

66° 16' 54''

8

110° 32' 14''

66° 17' 0''

22

110° 33' 9''

66° 17' 5''

9

110° 32' 9''

66° 16' 56''

23

110° 33' 11''

66° 17' 6''

10

110° 32' 8''

66° 16' 54''

24

110° 33' 10''

66° 17' 9''

11

110° 32' 5''

66° 16' 54''

25

110° 33' 2''

66° 17' 11''

12

110° 32' 7''

66° 16' 52''

     

13

110° 32' 7''

66° 16' 52''

     

14

110° 32' 12''

66° 16' 51''

     

 

Annexe II : Mousses, hépatiques et lichens indentifiés dans la zone spécialement protégée de l’Antarctique (ZSPA) n° 135, péninsule North-East Bailey  (Mellick, 1994, Seppelt, commentaire personnel)

 

Mousses

 

Bryum pseudotriquetrun (Hedw.) Gaertn., Meyer et Scherb.

 

Ceratodon purpureus (Hedw.) Brid.

 

Schistidium antarctici Card.

 

Hépatique

 

Cephaloziella varians Steph.

 

Lichens

 

Acarospora gwynii Dodge & Rudolph

 

Amandinea petermannii (Hue) Matzer, H. Mayrhofer & Scheid.

 

Buellia cf. cladocarpiza Lamb

 

Buellia frigida Darb.

 

Buellia grimmiae Filson

 

Buellia cf lignoides Filson

 

Buellia papillata Tuck.

 

Buellia pycnogonoides Darb.

 

Buellia soredians Filson

 

Caloplaca athallina Darb.

 

Caloplaca citrina (Hoffm.) Th. Fr.

 

Candelariella flava (C. W. Dodge & Baker) Castello & Nimis

 

Lecanora expectans Darb.

 

Lecidea spp.

 

Lecidea cancriformis Dodge & Baker (= Lecidea phillipsiana Filson)

 

Lecidea andersonii Filson

 

Lepraria sp.

 

Pleopsidium chlorophanum (Wahlenb.) Zopf

 

Rhizocarpon geographicum

 

Rhizoplaca melanophthalma (Ram.) Leuck. & Poelt

 

Rinodina olivaceobrunnea Dodge & Baker

 

Physcia caesia (Hoffm.) Hampe

 

Umbilicaria aprina Nyl.

 

Umbilicaria decussata (Vill.) Zahlbr.

 

Umbilicaria cf. propagulifera (Vainio) Llano

 

Xanthoria elegans (Link) Th. Fr.

 

Xanthoria mawsonii Dodge.

 

Pseudephebe minuscula (Nyl ex. Arnold) Brodo & Hawksw.

 

Usnea antarctica Du Rietz

 

Usnea sphacelata R. Br.

 

 

Annexe III : Champignons isolés des sols, des mousses, des lichens et des algues de la zone spécialement protégée de l’Antarctique n° 135 et d’espèces plus répandues dans la régions des îles Windmill (Azmi 1998 et Seppelt, communication personnelle 2008)

Remarque : Cette liste ne contient qu’une partie des taxons isolés dans la région des îles Windmill

 

ZSPA n° 135

PÉNINSULE BAILEY

BRYUM
pseudotrique etrum

CERATODON PURPUREUS

GRIMMIA ANTARCTICI

ALGUES

LICHENS*

Acremonium sp.

       

9

   

Acremonium crotociningenum (Schol-Schwarz.) W. Gams

 

9

       

9

Alternaria alternata (Fr) Keissl

 

9

         

Arthrobotrys

   

9

9

     

Aspergillus nidulans (Eidam) G Winter

 

9

         

Aspergillus sp.

         

9

 

Botrytis cinerea Pers.

 

9

         

Chrysosporium sp.

9

 

9

9

9

_

 

Chrysosporium pannorum (Link) S. Hughes

9

9

9

9

9

9

9

Clallosporium sp.

 

9

         

Diplodia sp.

 

9

         

Fusarium oxysporum E. F .sm. & Swingle

 

9

         

Geomyces sp.

 

9

9

9

 

9

9_

Geotrichum sp.

             

Mortiereila sp.

 

9

9

 

9

9

9

Mortierella gamsii Milko

 

9

9

       

Mucor pyriformis Scop

 

9

9

 

9

   

Mycelia sterilia 1**

9

 

9

9

9

9

9

Mycelia sterilia 2**

9

 

9

9

9

9

 

Mycelia sterilia 3**

9

 

9

9

9

   

Mycelia sterilia 4**

 

9

         

Nectria peziza Berk

 

9

9

 

9

   

Penicillium chrysogenum Thom

9

 

9

 

9

9

 

P. commune Thom

 

9

         

P. corylophilum Dierckx

 

9

         

P expansum Link

 

9

9

9

 

9

 

P. hirsutum Dierckx

 

9

         

P. palitans Westling

 

9

9

9

9

   

P. roqueforti Thom

 

9

         

Penicillium sp.

   

9

9

9

9

 

Penicillium sp. 1

             

Penicillium sp. 2

             

Phialophora malorum (Kidd & Beaumont) McColloch

 

9

9

9

9

9

 

Phoma herbarum Westend

 

9

9

9

9

   

Phoma sp.

9

           

Phoma sp. 1

   

9

9

9

   

Phoma sp. 2

     

9

9

   

Rhizopus stolonifer (Ehrenb) Vuill

 

9

     

9

 

Sclerotiria sclerotiorum (Lib) de Bary

 

9

         

Thelebolus microsporus (Berk & Broome) Kimbr

9

9

9

9

9

9

9

Trichoderma harzianum Rifai

 

9

         

T. pseudokoningi Rifai

 

9

         

* Il s'agit des genres Xanthoria mawsonni, Umbilicaria decussata et Usnea sphacelate.
** Mycelia sterilia est un terme générique pour désigner les mycélia stérials. Environ 45 % des isolats provenant des îles Windmill n'ont pas été identifiés en raison de leur stérilité persistante en culture.

 

Annexe IV : Espèces de cyanobactéries et d’algues identifiées dans la région des îles Windmill

Les taxons sont repris par ordre alphabétique sous chaque phylum avec leurs habitats. Il est également indiqué s’ils sont maintenus en culture.

A = Aquatique, T = Terrestre (du sol), N = Neige ou glace et C = Culture (Ling, 1998 et communication personnelle de Seppelt, 2008)

Cyanobactéries

 

Aphanothece castagnei (Breb) Rabenh

A

Aphanocapsa elachista var. irregularis Bove-Pet

A

Aphanocapsa muscicola (Menegh) Wille

A

Aphanothece saxicola Nageli

A

Aphanothece sp.

A

Calothrix parietina Thur

A

Chamaesiphon subglobosus (Ros-Taf) Lemmerm

A

Chroococcus dispersus (Keissl) Lemmerm

A

Chroococcus minutus (Kutz) Nageli

A A

Chroococcus turgidus (Kutz) Nageli

 

Dactylococcopsis antarctica F. E. Fritsch

A

Dactylococcopsis smithir R. et E. Chodat (= Rhabdogloea smithir (R. et E. (Chodat)

A

Eucapsis sp.

T

Gloeocapsa dermochroa Nageli

A

G. kuetzingrana Nageli

A

Hammatoidea sp.

A

Homoeothrix sp.

A

Isocystis pallida Woron

AT

Katagnymene accurata Geitler

AT

Lyngbya attenuata Fritsch

A

Lyngbya martensiana Menegh.

A

Merismopedia tenuissima Lemmerm

AT

Myxosarcina concinna Printz

A

Nodularia harveyana var. sphaerocarpa (Born et Flah) Elenkin

A

Nostoc commune Vaucher

ATC

Nostoc sp.

T

Oscillatoria annae Van Gook

A

Oscillatoria fracta Carlson

A

Oscillatoria irrigua Kutz

A

Oscillatoria lemmermannii Wolosz

A

Oscillatoria proteus Skuja

A

Oscillatoria sp. (Broady 1979a, Oscillatoria cf limosa Agardh)

A

Oscillatoria sp. (Broady 1979a, Oscillatoria sp. C)

T

Phormidium autumnale (Agardh) Gomont

T

Phormidium foveolarum Gomont

A

Phormidium frigidum F. E. Fritsch

A

Phormidium subproboscideum (W. et G. S. West) Anagnost et Komarek

A

Phormidium sp.

A

Plectonema battersti Gomont

A

Plectonema nostocorum Bornet

A

Pseudanabaena mucicola (Hub-Pest et Naum) Bour

A

Schizothrix antarctica F. E. Fritsch

A

Stigonema mesentericum Geitler F.

T

Stigonema minutum (Agardh) Hassall

T

Stigonema sp.

T

Synechococcus aeruginosus Nageli

T

Synechococcus maior Schroeter

AT

Tolypothrix byssoidea (Berk.) Kirchner f.

A

Tolypothrix distorta var. penicillata (Agardh) Lemmerm (= Tolypothrix penicillata Thuret)

A

Chlorophyta

 

Actinotarnium cucurbita (Breb.) Teiling

AC

Apodochloris irregularis Ling et Seppelt

AC

Asterococcus superbus (Cienk) Scherff

AC

Binuclearia tatrana Wittr.

AC

Binuclearia tectorum (Kutz) Beger

AC

Chlamydomonas pseudopulsatilla Gerloff

S

Chlamydomonas sphagnicola (F. E. Fritsch) F. E. Fritsch et Takeda

TC

Chlamydomonas subcaudata Wille

A

Chlamydomonas sp. 1

A

Chlamydomonas sp. 2

A

Chlorella vulgaris Beij.

AT

Chloromonas brevispina Hoham, Roemer et Mullet

S

Chloromonas polyptera (F.E. Fritsch) Hoham, Mullet et Roemer

SC

Chloromonas rubroleosa Ling et Seppelt

SC

Chloromonas sp. 1

SC

Chloromonas sp. 2

A

Coenochloris sp.

T

Desmococcus olivaceus (Pers. ex Ach.) Laundon

ATC

Desmotetra sp. 1

SC

Desmotetra sp. 2

SC

Dictyosphaerium dichomum Ling et Seppelt

T

Fernandinella alpina Chodat

AC

Geminella terricola Boye-Pet

T

Gloeocystis polydermatica (Kutz)) Hindak

T

Gloeocystis vesiculosa Nageli

T

Gongrosira terricola Bristol

AC

Gonium sociale (Dujard) Warm

AC

Hormotila sp.

SC

Kentrosphaera bristolae G.M. Smith

A

Klebsormidium dissectum var. 1 (Broady 1979, Chlorhormidium dimissectum var. A)

T

Klebsormidium subtilissimum (Rabenh) Silva, Mattox et Blackwell

A

Klebsormidium sp. (Broady 1981, Klebsormidium sp. A)

SC

Lobococcus sp.

T

Lobosphaera tirolensis Reisigl

TC

Macrochloris multinucleate (Reisigl) Ettl et Gartner

ATC

Mesotaenium berggrenii (Wittr.) Lagerh f.

S

Monoraphidium contortum (Thur) Komark ? Legn

A

Monoraphidium sp.

S

Myrmecia bisecta Reisigl

T

Palmella sp. 1

TC

Palmella sp. 2

A

Palmellopsis sp.

SC

Prasiococcus calcarius (Boye-Pet) Vischer

ATSC

Prasiola calophylla (Carmich) Menegh

TC

Prasiola crispa (Lightf) Menegh.

ATSC

Prasiola sp.

A

Pseudochlorella subsphaerica Reisigl

T

Pseudococcomyxa simplex (Manix) Fott

T

Pyramimonas gelidfcola McFadden, Moestrup et Wetherbee

A

Pyramimonas sp.

A

Raphidonema helvetica Kol

S

Raphidonema nivale Lagerh.

S

Raphidonema semperirrens Chodat

TC

Raphidonema tatrae Kol

S

Schizogonium murale Kutz

ATC

Schizogonium sp.

AT

Staurastrum sp.

A

Stichococcus bacillaris Nageli

TSC

Stichococcus fragilis (A. Braun) Gay

A

Stichococcus minutus Grintzesco et Peterfi

S

Tetracystis sp. 1

TC

Tetracystis sp. 2

TC

Trebouxia sp.

TC

Trichosarcina mucosa (B. Broady) Chappell et O'Kelly

TC

Trochiscia sp. (Broady 1979x)

A

Trochiscia sp. A

 

Ulothrix implexa (Kutz) Kutz A

 

Ulothrix zonata (Weber et Mohr) Kutz

 

Ulothrix sp. 1

A

Ulothrix sp. 2

S

Uronema sp.

S

Xanthophytes

 

Botrydiopsis sp.

TC

Bumilleriopsis sp.

TC

Ellipsoidron sp.

S

Fremya sp.

ATC

Gloeobotrys sp.

A

Heterococcus filiformis Pitschm

TC

Heterococcus sp.

TC

Heterothrix debilis Vischer

TC

Tribonema microchloron Ettl

A

Chrysophytes

 

Chrysococcus sp.

S

Chroomonas lacustris Pascher et Ruttner

A

Dinophytes

 

Gymnodinium sp.

A

Bacillariophytes

 

*Achnanthes coarctata var. elliptica Krasske

S

Amphora veneta Kutz

A

*Cocconeis imperatrix A. Schmidt

S

*Diploneis subcincta (A. Schmidt) Cleve

S

*Eucampia balaustium Castray

S

Fragilaria sp.

A

Fragilariopsis antarctica (Castray) Hust.

A

Hantzschia amphioxys (Ehrenb.) Grun.

A

Navicula atomus (Nag.) Grun.

A

Navicula murrayi W. et G. S. West

A

Navicula muticopsis Van Heurck

AT

Navicula sp.

A

Nitzschia palea (Kutz) W. S. M.

AT

Pinnularia borealis Ehrenb.

AT

Torpedoes laevissima W. et G. S. West

A

* Sans doute des diatomées marines provenant des embruns portés par les vents.

Annexe V : Ciliés et thécamoebiens actifs à proximité de la station Casey sur la péninsule Bailey (Petz et Foissner, modifié, 1997)

 

 

Ciliés

 

Bryometopus sp.

 

Bryophyllum cf. loxophylliforme

 

Colpoda cucullus (Mueller, 1773)

 

Colpoda inflata (Stokes, 1884)

 

Colpoda maupasi (Enriques, 1908)

 

Cyclidium muscicola (Kahl, 1931)

 

Cyrtolophosis elongata (Schewiakoff, 1892)

 

Euplotes sp.

 

Fuscheria terricola (Berger and others, 1983)

 

Gastronauta derouxi (Blatterer and Foissner, 1992)

 

Halteria grandinella (Mueller, 1773)

 

Holosticha sigmoidea (Foissner, 1982)

 

Leptopharynx costatus (Mermod, 1914)

 

Odontochlamys wisconsinensis (Kahl, 1931)

 

Oxytricha opisthomuscorum (Foissner and others, 1991)

 

Parafurgasonia sp.

 

Paraholosticha muscicola (Kahl, 1932)

 

Platyophrya vorax (Kahl, 1926)

 

Pseudocohnilembus sp.

 

Pseudoplatyophrya nana (Kahl, 1926)

 

Pseudoplatyophrya cf. saltans

 

Sathrophilus muscorum (Kahl, 1931)

 

Sterkiella histriomuscorum (Foissner and others, 1991)

 

Sterkiella thompsoni (Foissner, 1996)

 

Trithigmostoma sp.

 

Vorticella astyliformis (Foissner, 1981)

 

Vorticella infusionum (Dujardin, 1841)

 

Thécamœbiens

 

Assulina muscorum (Greeff. 1888)

 

Corythion dubium (Taranek, 1881)

 

Euglypha rotunda (Wailes and Penard, 1911)

 

Pseudodifflugia gracilis var. terricola (Bonnet and Thomas, 1960)

 

Schoenbornia viscicula (Schoenborn, 1964)

 

Trachelocorythion pulchellum (Penard, 1890)

 

 

Carte A. – Zone spécialement protégée de l’Antarctique no 135, îles Windmill, Antarctique de l’Est

 

Carte B. – Zone spécialement protégée de l’Antarctique n° 135, îles Windmill, péninsule North-East Bailey

Topographie et répartition des oiseaux

Carte C. – Zone spécialement protégée de l’Antarctique n° 135, péninsule North-East Bailey

Végétation

Carte D. – Zone spécialement protégée de l’Antarctique n° 135, péninsule North-East Bailey

Géologie

Carte E. – Zone spécialement protégée de l’Antarctique n° 135, sites faisant l’objet de surveillance à long terme

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