La ministre de l'écologie et du développement durable
à
Mesdames et messieurs les préfets
(barrières) sont notoirement insuffisants. Indicateurs : nombre de tierces expertises (terminées / commandées), dont confiées à létranger liste des établissements pour lesquels un programme damélioration de la sécurité est acté par arrêté préfectoral investissements réalisés pour améliorer la sécurité (type de mesures/euros) Examen des mesures de prévention des accidents liés aux agressions naturelles (foudre, séisme, inondation) : Lenquête nationale « foudre et Seveso » de juin 2003 fait apparaître que près de 25% des établissements SEVESO à hauts risques (comportant des installations AS de la nomenclature) qui auraient dû bénéficier dune protection contre la foudre, sont mal ou insuffisamment équipés. L'inspection des installations classées veillera donc en 2004 à obtenir un programme de mise à niveau de la protection contre la foudre des établissements SEVESO à hauts risques, conformément à larrêté ministériel du 28 janvier 1993. Les premiers résultats de l'étude menée par l'INERIS sur la prévention des risques d'inondation des sites SEVESO en cas de crue centenale en France ne sont pas satisfaisants. Dans le cadre de lanalyse des études de dangers remises au titre de l arrêté ministériel du 10 mai 2000, linspection des installations classées s'assurera qu'elle dispose des éléments d'appréciation des mesures de protection des installations contre la crue centennale, en particulier pour les sites situés dans les zones de fort aléa. Une attention particulière sera portée aux effets indirects (renversement de cuves, perte d'alimentation électrique, effet de percussion par des objets dérivants). Le séisme est un précurseur daccidents technologiques. En particulier dans les régions où laléa est important, Alsace, Antilles, Midi-Pyrénées, Provence-Alpes-Côte dAzur, Rhône-Alpes et dans le département de la Réunion, l'inspection vérifiera que dans les études de dangers remises, les exploitants explicitent et justifient les dispositions de renforcement des équipements et installations sensibles, sur la base d'une analyse de leur comportement sismique. Indicateurs : Liste des établissements dont les mesures de prévention sont jugées satisfaisantes par rapport au référentiel réglementaire et de bonnes pratiques, compte-tenu de limportance de laléa naturel au niveau du site et de la sensibilité des installations. (une fiche type sera fournie par le Service de l'Environnement Industriel) Liste des établissements pour lesquels un programme damélioration de la sécurité 1 est acté par arrêté complémentaire face à un ou plusieurs des agresseurs naturels précités, sur la base des propositions de lexploitant. Comités locaux dinformation et de concertation sur les risques (CLIC) Sur la base de la circulaire ministérielle du 12 juillet 2002, ont été créés à titre expérimental près de 130 lieux de débat local préfigurant les comités locaux dinformation et de concertation, couvrant ainsi près de 70% des établissements SEVESO à hauts risques. La mise en place de ces comités, en application de larticle 2 de la loi n° 2003-699 du 30 juillet 2003, sera généralisée en 2004. Indicateurs : commissions actives (nombre / nombre de réunions) établissements couverts par une commission active (nombre) Plans de prévention des risques technologiques (PPRT) Afin dorganiser lélaboration des PPRT, les établissements et communes qui doivent être couverts par un PPRT seront recensés conformément aux instructions ministérielles du 22 décembre 2003. Un calendrier délaboration des plans sera proposé au ministère pour chaque département avant la fin de lannée 2004. En outre, 8 sites représentant une vingtaine détablissements SEVESO seront sélectionnés au niveau national après consultation des Préfets afin dexpérimenter la méthodologie délaboration des PPRT. 2. Réduction des risques liés au stockage des substances présentant une toxicité aiguë élevée par inhalation Les installations «AS» stockant de grandes quantités de produits présentant une toxicité aiguë élevée par inhalation représentent un potentiel de danger important. Lobjectif est dévaluer de manière comparative, dans le cadre dun groupe de travail national, les risques et les mesures de prévention existant sur chaque site industriel pour identifier les pistes damélioration de la sécurité qui pourront ensuite être déclinées localement au niveau de chaque installation. Les modalités de cette action pluriannuelle ont été précisées par note du 3 juillet 2003 adressée à linspection des installations classées. En 2004, linspection des installations classées achèvera son action sur le chlore en proposant des prescriptions complémentaires pour la sécurité des établissements prioritaires identifiés en 2003 par le groupe de travail national. Ces prescriptions sappuieront sur les bonnes pratiques du secteur. Elle engagera le recensement, lévaluation du niveau de sécurité et lidentification des bonnes pratiques en matière de sécurité des établissements à haut risque stockant de lammoniac, du phosgène et de lacide fluorhydrique. Concernant lammoniac, sont visés les installations AS (seuil = 200 tonnes), et les établissements AS par règle de cumul en considérant un seuil de 100 tonnes dammoniac (30 établissements environ). Cette action sera coordonnée au niveau national par le groupe de travail sur les stockages dammoniac industriels. Concernant lacide fluorhydrique, sont visés les installations AS (seuil = 20 tonnes) ainsi que les établissements AS par règle de cumul en considérant un seuil de 10 tonnes dacide fluorhydrique (20 établissements environ). Laction relative au phosgène visera les installations AS (seuils = 750 kg) soit 10 établissements environ. Linspection des installations classées tiendra à jour un tableau de bord de suivi de ces établissements selon le modèle joint en annexe 1. 3. Rappel des actions pluriannuelles en cours inspection pluriannuelle des établissements SEVESO amélioration de la sécurité des stockages de GPL amélioration de la sécurité des dépôts dengrais à base dammonitrates mise en conformité des silos de stockage de céréales : un arrêté ministériel remplaçant l'arrêté du 29 juillet 1998 sera prochainement publié. En terme de prévention des explosions et incendies, il fixe des objectifs identiques à ceux de larrêté précédent. Les Préfets veilleront à l'application de ce nouvel arrêté dans la continuité du précédent, pour améliorer la sécurité des silos existants. En 2004, l'inspection des installations classées s'attachera particulièrement à contrôler la mise en conformité des silos définis comme sensibles en raison de leur nature ou de la sensibilité de leur environnement. Une circulaire détaillera la liste de ces silos sensibles, qui représentent environ 25% des silos existants. II. Prévention des risques chroniques 1. Maîtrise et réduction des émissions toxiques pour la santé Compte tenu de leurs effets potentiels sur la santé des personnes, la DPPR a décidé de poursuivre ou dengager la réduction des émissions dans leau et dans lair des polluants suivants : le plomb, le cadmium, le mercure, les dioxines, le chlorure de vinyle monomère et le benzène. La stratégie retenue sera précisée dans une prochaine circulaire adressée aux Préfets. Des objectifs de réduction vont être fixés pour les polluants visés et seront déclinés en plans dactions pour chacun des secteurs industriels concernés. Ces objectifs devront être atteints en deux phases successives fixées à 2005 (résultats attendus des actions en cours ou déjà engagées) et 2010. Ces plans dactions sappuieront entre autres sur la mise en uvre darrêtés ministériels sectoriels (UIOM, grandes installations de combustion, verreries) ou visant des substances particulières (COV par exemple). La remise du bilan de fonctionnement requis par larrêté ministériel du 17 juillet 2000 pourra être anticipée pour certains établissements. En 2004, linspection des installations classées sattachera à décliner cette stratégie au niveau régional et départemental. Elle prépara des plans daction consistant : à dresser la liste des établissements cibles, à élaborer les objectifs de réduction des émissions aux échéances 2005 et 2010 afin de consolider les propositions dobjectifs nationaux, à définir, pour chacun des établissements, la liste des actions que linspection a déjà engagées ou propose dengager accompagnée dun échéancier de mise en uvre approprié, à poursuivre les actions engagées pour améliorer la qualité des études dimpact sanitaire des installations classées, en sappuyant sur les différents guides méthodologiques existants (secteur du raffinage, des installations de combustion, UIOM,
). Les plans daction seront transmis à la DPPR et présentés aux conseils départementaux dhygiène. Indicateurs : Nombre détablissements concernés, Niveaux démission de chacun des polluants par région en 2000 (année de référence), Niveaux démission de chacun des polluants par région en 2004. 2. Réduction des émissions de composés organiques volatils La communication en Conseil des Ministres du 5 novembre 2003 sur la qualité de lair prévoit la réduction de 625 000 tonnes démissions de composés organiques volatils dici 2010, par rapport à un total de 1 675 000 tonnes en 2001 (-37%). La lutte contre les épisodes de pollution par lozone qui se produisent chaque été en France et le respect de la directive européenne du 23 octobre 2001 sur les plafonds nationaux démissions imposent en effet une réduction importante des émissions dans lair de composés organiques volatils. Dans la continuité de l'action engagée en 2003, toutes les installations rejetant plus de 30 tonnes de COV par an devront faire lobjet dun contrôle par linspection des installations classées portant sur la réduction des émissions canalisées et diffuses et la mise en uvre dun plan de gestion de solvants conformément à larrêté ministériel du 2 février 1998. Le tableau en annexe 2 sera renseigné pour toutes les installations émettant plus de 30 tonnes de COV par an, et sera transmis à la DPPR au plus tard avant le 15 avril 2005. Lobjectif est une réduction en 2004 de 30% des émissions de COV des installations émettant plus de 30 tonnes/an par rapport aux émissions de lannée 2000. Dans ce cadre, linspection veillera notamment à ce que la mise en place des schémas de maîtrise des émissions (SME) conduise à une réduction effective des émissions de COV. En ce qui concerne lutilisation de produits à phrase de risque R45, R46, R49, R60 et R61, linspection veillera particulièrement à ce que toutes les solutions de substitution soient bien étudiées. Pour les composés ne pouvant faire lobjet dune substitution, létude dimpact devra le cas échéant être complétée afin dévaluer limpact sanitaire de ces composés. Par ailleurs, conformément à la communication en Conseil des ministres du 5 novembre 2003, des arrêtés préfectoraux de prescriptions complémentaires seront élaborés avant l'été 2004 pour les 100 plus gros émetteurs de COV afin d'acter la mise au point de plans daction individuels à mettre en uvre automatiquement en cas de pic de pollution par lozone pour réduire leurs émissions de COV (réduction voire arrêt de certaines opérations émettrices). Indicateur : nombre de kilogrammes de COV évités par rapport aux émissions de lannée 2000. Récupération de vapeurs au niveau des installations du stockage et de distribution d essence : Larrêté ministériel du 8 décembre 1995 fixe les différentes échéances de la mise en conformité des installations de stockage et de distribution dessence en ce qui concerne la récupération des vapeurs dessence. Les installations de chargement et de déchargement dans les dépôts de débit supérieur à 150 000 tonnes par an sont aujourdhui équipées dune récupération de composés organiques volatils (COV). Les installations de stockage dans les terminaux dun débit supérieur à 25 000 tonnes par an, les installations de chargement et de déchargement dans les terminaux dun débit compris entre 25 000 et 150 000 tonnes par an ainsi que les installations de stockage des stations-service dun débit supérieur à 500 mètres cubes par an, devaient être équipées de récupération de vapeurs le 31 décembre 2001 au plus tard. Linspection des installations classées devra dresser en 2004 un état de la conformité de ces installations, selon le tableau joint en annexe 3. Une campagne de contrôle par sondage des stations-service sera menée au niveau national en 2004 afin den apprécier le niveau de conformité. Une fiche type de contrôle et relevé de non-conformités sera fournie par le Service de lEnvironnement Industriel. Cette campagne concernera 250 stations-service environ (3/4 soumises à déclaration et 1/4 soumises à autorisation). Outre la récupération de vapeurs, les prescriptions générales pour la prévention des pollutions et des risques seront également contrôlées. Indicateurs : Liste des installations contrôlées (et % du total des installations), Liste des installations non conformes ( et % dinstallations conformes par rapport à léchantillon contrôlé), Liste des installations pour lesquels un programme de mise en conformité est acté (et prescrit le cas échéant). 3. Prévention de la légionellose On estime à 1200 au minimum le nombre de cas de légionellose qui surviennent chaque année en France. La létalité de cette maladie peut atteindre 15%. Le retour dexpérience des derniers épisodes de légionellose survenus en 2003 (Montpellier : 30 cas dont 4 décès, Poitiers : 20 cas, Lens : 73 cas dont 9 décès) montre que le recensement des tours de refroidissement, qui constituent avec les réseaux deau chaude une source potentielle importante de légionelles, nest pas exhaustif, notamment dans le secteur du tertiaire. Ce recensement devra être complété avec laide des collectivités territoriales concernées dici juin 2004, en priorité dans les agglomérations de plus de 50.000 habitants. Des éléments méthodologiques seront transmis par la DPPR au cours du premier trimestre 2004. Dans la continuité de ce qui a été engagé en 2003 par l inspection des installations classées, l'information des exploitants des installations sur la réglementation et les bonnes pratiques d entretien des TAR devra être poursuivie, notamment par l'intermédiaire des organisations professionnelles (exploitants, sociétés d'entretien...). Parallèlement, l'inspection veillera à ce que des mesures de légionelles soient réalisées par les exploitants à la fréquence prescrite, et à ce que les résultats lui en soient communiqués accompagnés de linformation sur les éventuelles mesures prises. Enfin, l'inspection informera le CDH et le public des résultats de son action par la présentation de bilans (arrêtés de prescriptions, résultats de mesure...). Au niveau national, le guide de bonnes pratiques « Legionella et tours aéroréfrigérantes » sera complété dici le début de lannée 2004 en ce qui concerne le traitement de leau, et notamment son adaptation aux conditions dexploitation des installations. Les prescriptions relatives à la prévention de la légionellose et la nomenclature seront réexaminés. Indicateurs : Nombre de tours aéroréfrigérantes à voie humide recensées au 1er juin 2004, Nombre de tours aéroréfrigérantes à voie humide recensées au 31 décembre 2004, Nombre de tours recensées au 31 décembre 2003, Nombre dinstallations qui ont transmis en 2004 des résultats danalyse, Nombre danalyses faisant apparaître un dépassement du seuil de 103 UFC/l, Nombre danalyses faisant apparaître un dépassement du seuil de 105 UFC/l, Nombre dinstallations ayant poursuivi leur fonctionnement malgré un dépassement du seuil de 105 UFC/l, Nombre de procès-verbaux concernant des infractions aux prescriptions relatives à la prévention de la légionellose. 4. Connaissance des impacts liés au plomb dorigine industrielle dans les sols L'exposition des enfants par une ingestion de terre contaminée au plomb pouvant être importante et rapide, l'inspection des installations classées dressera une liste des installations (ayant cessé ou non leurs activités) pour lesquelles une contamination importante des sols a été constatée ou est prévisible du fait de leurs activités présentes ou passées. Cette liste pourra notamment être établie sur la base de la liste de la circulaire du DPPR du 3 mai 2002 (installations susceptibles de rejeter des quantités importantes de métaux toxiques dans l'atmosphère), des données de BASOL et des données historiques de BASIAS. Pour ces installations, un diagnostic de l'état des sols devra être réalisé par le responsable du site ou lexploitant à lorigine de la pollution afin de déterminer si des populations peuvent être exposées de manière importante à des sols contaminés au plomb. Ce diagnostic devra en particulier préciser les zones d'exposition éventuelle d'enfants et les résultats des prélèvements réalisés dans ces zones. et sera le cas échéant, accompagné d'une évaluation des émissions actuelles des installations en exploitation et de leurs effets sur la santé. Sur proposition de l'inspection des installations classées, les préfets concernés présenteront à la DPPR des propositions d'actions complémentaires qui pourraient être engagées (mesures de réduction des expositions des populations sensibles, mesures de mise en sécurité simples, éventuellement évaluation détaillée des risques, voire campagne de dépistage de plombémie). Selon le contexte local, linspection des installations classée pourra étendre cette démarche à dautres polluants (cadmium, arsenic, etc). Linspection des installations classées sattachera en 2004 : à dresser la liste des établissements pour lesquelles cette action est d'ores et déjà en cours ou a été menée à terme. En particulier, une liste récapitulative des campagnes de dépistage réalisées ou envisagées, en précisant le polluant concerné et les résultats obtenus est à établir. à constituer et à consolider la liste des établissements concernés par cette action en précisant les substances concernées, à définir, pour chacun des établissements concernés, la liste des actions que l inspection proposera dengager accompagnée dun échéancier de mise en uvre approprié, à demander au responsable concerné dengager les actions d évaluation ou de remédiation. Ces différentes listes seront adressées à la DPPR. Indicateurs : Nombre d'installations concernées par l'action et liste de ces installations à partir de GIDIC ou de BASIAS, Nombre et liste d'installations ayant fait l'objet d'un diagnostic de l'état des sols, Installations ayant nécessité des actions complémentaires - types d'actions proposées et réalisées (informations présentées dans GIDIC selon un format à définir). 5. Mise en conformité des installations classées avec le nouveau dispositif dautorisation des sources radioactives Lordonnance 2001-270 du 28 mars 2001 complétée par le décret 2002-460 du 4 avril 2002 a modifié le code de la santé publique en faisant disparaître la Commission Interministérielle des Radioéléments Artificiels (CIREA) et en introduisant dans le code de la santé publique un nouveau dispositif dautorisation des activités nucléaires. Lorsque lactivité nucléaire est exercée au sein dinstallations classées, larrêté pris par le préfet au titre du livre V du code de lenvironnement tient lieu désormais dautorisation prévue par le code de la santé à condition que : linstallation soit soumise à autorisation ; lactivité nucléaire soit classée au-dessus des seuils de déclaration selon une rubrique de la nomenclature ; lactivité nucléaire ne sexerce pas dans le domaine de la médecine, de la biologie humaine ou la recherche médicale, biomédicale et vétérinaire. Pour les installations classées définies ci-dessus, larrêté préfectoral doit désormais reprendre l'ensemble des prescriptions applicables à la fabrication, lutilisation et le stockage de substances radioactives. Pour 2004, laction nationale consistera à : établir la liste des installations concernées par ce nouveau dispositif d'autorisation des sources radioactives ; ce travail sappuiera sur le résultat du croisement des bases GIDIC et CIGIS (issue de la base CIREA) effectuée par lIRSN à la demande de la DPPR et disponible sur DARPMINET ; il conviendra de le vérifier et de compléter en tant que de besoin ; initier le travail de révision des arrêtés préfectoraux conformément à la circulaire ministérielle qui sera diffusée en janvier 2004, au fur et à mesure de l'arrivée à échéance des autorisations CIREA (environ 400 en 2004)
Mise en conformité des usines dincinération dordures ménagères avec les dispositions de larrêté du 20 septembre 2002
A quelques exceptions près, lensemble des études de mise en conformité des incinérateurs dordures ménagères qui devaient être remises avant le 28 juin 2003 ont été déposées dans les délais. Il convient maintenant de modifier larrêté préfectoral dautorisation afin quil prenne en compte les dispositions de larrêté du 20 septembre 2002. Cette modification interviendra avant le 30 avril 2004. Le programme de suivi dans lenvironnement, déjà engagé en 2003 sera par ailleurs poursuivi.
Indicateur :
- Nombre darrêtés préfectoraux modifiés et date de modification.
Mise en conformité des décharges
Une enquête réalisée fin 2002 sur les installations de stockage de capacité supérieure à 20 000 t/an a mis en évidence une situation densemble satisfaisante. Laction sur les quelques installations non conformes sera intensifiée. En tout état de cause et en raison de limpact en terme de production de gaz à effet de serre, les sites recevant des déchets fermenstescibles et non équipés dun dispositif de captage de biogaz devront être mis en conformité avant la fin de lannée 2004.
Par ailleurs, en 2004, une enquête similaire sera réalisée sur les installations de stockage de capacité inférieure à 20 000 t/an.
Enfin la communication en conseil des ministres du 4 juin 2003 prévoit de faire cesser avant 3 ans lapport de déchets dans les décharges non autorisées. Il sagit dans la plupart des cas de sites recevant de très faibles quantités de déchets (déchets verts, encombrants ou gravats). Il convient alors dinviter le maire à agir pour faire cesser de tels apports. Dans les quelques cas de sites plus importants pour lesquels une régularisation est envisageable, vous veillerez à faire cesser rapidement la situation dinfraction.
Indicateurs :
- Décharges de plus de 20 000 tonnes non conformes : nombre darrêtés préfectoraux de mise en demeure.
- Décharges de moins de 20 000 tonnes non conformes : nombre de réponses au questionnaire.
- Décharges non autorisées à régulariser : nombre darrêté de mise en demeure pris.
7. Réduction des impacts des installations IPPC
La directive IPPC (96/61/CE) impose de réexaminer et de réactualiser périodiquement les conditions dautorisation des installations, compte tenu en particulier de leur impact potentiel sur lenvironnement et la santé. Larrêté du 17 juillet 2000 relatif au bilan de fonctionnement des installations classées prévoit la réalisation chaque année denviron 10 % des bilans de fonctionnement des installations concernées (environ 7000 installations).
Suite aux observations formulées par la Commission européenne, cet arrêté sera prochainement modifié pour augmenter ce rythme à partir de 2005 et permettre le réexamen de lensemble des autorisations de ces installations avant 2007 comme limpose la directive IPPC.
En 2004, les installations devant avoir réalisé un bilan de fonctionnement entre 2001 à 2004 devront être recensées. Pour les installations nayant pas rempli leur obligation de bilan ou mis à jour leur étude dimpact dans la même période, cette obligation sera notifiée à lexploitant. Au vu du bilan de fonctionnement présenté par lexploitant, linspection évaluera la nécessité ou non de revoir les prescriptions de larrêté préfectoral, notamment pour réduire limpact de linstallation sur lenvironnement et la santé des populations.
Indicateurs :
- Nombre dinstallations devant réaliser un bilan de fonctionnement sur les années 2001, 2002, 2003 et 2004,
- Nombre dinstallations ayant réalisé un bilan de fonctionnement ou mis à jour leur étude dimpact sur les années 2001, 2002, 2003 et 2004,
- Nombre dinstallations dont le bilan de fonctionnement sur les années 2001, 2002, 2003 et 2004 a conduit à une révision des prescriptions techniques.
8. Réduction des prélèvements industriels d'eau et de limpact des rejets en cas de sécheresse
Les arrêtés ministériels et les arrêtés préfectoraux relatifs aux installations classées comprennent généralement des prescriptions permettant de limiter les consommations deau. La canicule de lété 2003 a montré quil était nécessaire de pouvoir mettre en uvre des dispositions temporaires plus strictes pour réduire la consommation d eau des industriels en cas de sécheresse.
Au cours du premier semestre de lannée 2004, il conviendra de vérifier que les arrêtés préfectoraux des installations les plus grosses consommatrices deau prélevant dans des ressources considérées comme hydrologiquement sensibles à la sécheresse prévoient des mesures adaptées de réduction de la consommation d'eau en cas de situation hydrologique critique, par exemple une réduction dactivité, le recyclage de certaines eaux de nettoyage, la modification de certains modes opératoires. Il conviendra également de vérifier que les arrêtés de ces mêmes installations prévoient des mesures adaptées pour limiter limpact des rejets aqueux en cas de situation hydrologique critique, par exemple un écrêtement des débits de rejet ou une rétention temporaire des effluents. Les exploitants devront également veiller à la sensibilisation de leur personnel pour la prévention de toute pollution accidentelle.
Une ressource sera considérée comme hydrologiquement sensible à la sécheresse si elle a fait lobjet dans les dix dernières années dau moins un bulletin de situation hydrologique critique. Seront considérés comme gros consommateurs deau les installations dépassant les seuils d'autorisation de la nomenclature eau, à savoir prélevant plus de 80 m3 deau par heure dans un système aquifère autre quune nappe daccompagnement dun cours deau, ou plus de 1000 m3 par heure dans des eaux superficielles, ou un débit supérieur à 5 % du débit global dalimentation du cours deau (cf le QMNA 5 ans de la nomenclature eau), du canal ou du plan deau. Ces seuils pourront être abaissés pour tenir compte de la situation hydrologique de la région.
Lorsque ces mesures ne sont pas prévues, les exploitants devront proposer des dispositifs de réduction temporaire de la consommation deau et de limitation de limpact des rejets aqueux en cas de situation hydrologique critique qui devront être inclus par voie darrêté complémentaire dans les prescriptions techniques imposées à lexploitant. Les centrales thermiques feront l'objet d'un traitement spécifique compte-tenu de la nécessité d'assurer la sécurité du réseau national délectricité.
Indicateurs :
- Nombre dinstallations considérées comme gros consommateurs deau prélevant dans des ressources hydrologiquement sensibles à la sécheresse
- Nombre darrêtés (parmi ces installations) prévoyant en 2003 des mesures adaptées de réduction de la consommation d'eau et de limitation de limpact des rejets aqueux en cas de situation hydrologique critique
- Nombre dexploitants ayant proposé un dispositif de réduction temporaire et de limitation de limpact des rejets aqueux
- Nombre darrêtés (parmi ces installations) prévoyant fin juin 2004 des mesures adaptées en cas de situation hydrologique critique
- Quantité deau économisée pour les installations concernées en cas de déclenchement des mesures de réduction temporaire
9. Rappel des actions pluriannuelles en cours
- Réduction des pollutions par les métaux toxiques : fonderies, aciéries électriques, collecte des flux annuels comme tableau de bord des actions de réduction (cf. circulaire du 3 mai 2002),
- Action de recherche et réduction des rejets de substances dangereuses dans le milieu aquatique,
- Surveillance des eaux souterraines: mise en place d'une surveillance ou d'une justification d'absence de surveillance pour tous les sites répertoriés dans BASOL (ceci devrait se traduire par une surveillance de près de 2500 sites) et poursuite de la mise en uvre de l'obligation de l'article 65 de larrêté ministériel du 2 février 1998,
- Restriction d'usage sur des sites pollués: objectif en 2004 de 400 sites avec restrictions d'usage sous forme de servitudes d'utilité publique ou de servitudes contractuelles,
- Contrôle des élevages : contrôle des élevages ayant bénéficié de subventions dans le cadre du premier programme de maîtrise des pollutions dorigine agricole pour mettre en conformité leurs bâtiments délevage et leurs ouvrages de stockage. Cette action qui a débuté en 2003 devra aboutir à la fin de lannée 2004 au contrôle dun minimum de 20% des élevages concernés,
- Contrôle par sondage des émissions de gaz à effet de serre.
Annexe I : Tableau de bord relatif à laction pluriannuelle de prévention des risques accidentels liés au stockage et à lemploi de toxiques
Substance considérée :
..
Données relatives à létape 1 / Recensement des sites
Région
Société/groupe
Site / date de début dexploitation de létablissement
Régime AS
- classement Seveso seuil haut / seuil bas
- cause du classement Seveso :
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activité |
substance |
Quantité (Q)
en tonnes
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Etat des substances
(gaz/liquide/solide)
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Seuil AS
(S)
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Rapport Q/S |
Relatif à la substance considérée |
* Très toxiques (emploi ou stockage) |
Total des substances autres que les substances nommément désignées |
* 200 t |
* gaz |
* 50 t |
* 4 |
Substance considérée |
* 100 t |
* gaz |
* 2 |
* par exemple |
Etudes de dangers :
date de létude de dangers en vigueur :
date de la dernière remise à jour de létude de dangers :
date de la tierce expertise :
Z1 :
Z2 :
Environnement du site :
- Environnement naturel du site et risques naturels (description succincte, avec par exemple : présence de zones dintérêts écologiques, de captage deau potable, dune nappe phréatique ; risques naturels : séisme, inondation, foudre,
):
- Environnement humain susceptible dêtre affecté par un accident (contexte urbanistique)
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Date |
Scénarii proposés ou retenus |
Z1 |
Z2 |
Zone plan de secours (PPI) |
commentaire |
Dernière contribution de la DRIRE pour le porter à connaissance |
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Porter à connaissance par le préfet |
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MU PPI |
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Arrêté PLU |
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Arrêté PIG |
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Arrêté Servitude dutilité publique |
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Population dans les zones de dangers : Nombre dhabitants Ecole ERP Voie de communication |
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MU = maîtrise de lurbanisation PPI = Plan Particulier dIntervention |
Accidentologie relative à la substance considérée
Nature de laccident :
Date :
Cause de laccident :
Conséquences :
Mesures prises suite à laccident:
Données relatives à létape 2 / Niveau de sécurité du site
I) Identification des dangers et des risques (relative aux installations impliquant la substance considérée)
I. méthodologie dévaluation des risques (méthode employée et description effective dans létude de dangers) :
- nature des agressions externes étudiées (si non décrites dans lenvironnement du site ; par exemple : séisme, foudre, inondation, effets domino
) et mesure mises en uvre pour les prévenir :
- identification de barrières de prévention et de protection et hiérarchisation des risques (gravité, probabilité et cinétique) effectives (oui/non)
- grille de criticité (existence, oui/non) :
- scénario de létude de dangers techniquement vraisemblable (probabilité élevée)
- scénario MU (hypothèses retenues dont la source et sa hauteur, le temps de fuite, le débit de fuite, les conditions météorologiques retenues)
- scénario PPI (hypothèses retenues dont la source et sa hauteur, le temps de fuite, le débit de fuite, les conditions météorologiques retenues)
conclusion de lanalyse des risques
scénarii de létude de dangers retenus pour la maîtrise de lurbanisation et le plan particulier dintervention :
II) Installations et mesures de sécurité techniques et organisationnelles associées :
- Mode de stockage :
- type de stockage, mode de stockage (pression température) et quantité stockée :
- Bouteilles :
- Conteneurs :
- Wagons ou citernes au poste de dépotage :
- Wagons ou citernes en attente à lintérieur du site :
- Wagons ou citernes en attente à lintérieur du site:
- Bacs (réservoirs) (préciser également la date de mise en service et la date dépreuve) :
- Sphères (préciser également la date de mise en service et la date dépreuve) :
- Total (en tonnes) :
- Description des mesures techniques et organisationnelles prévention et de limitation des conséquences des accidents (le coût associé sera si possible précisé)
Par exemple au niveau prévention : système de détection de fuite et action déclenchée, prévention de mélanges de substances incompatibles, protection contre les agressions externes et actes de malveillance
Par exemple : confinement, rideau deau, rejet en hauteur ,
- Existence dune formation spécifique des opérateurs et des sous-traitants / stockage :
- Description du type de dépotage et principe de fonctionnement
- Nombre de poste de chargement/déchargement :
- Nombre de réservoirs mobiles en dépotages simultanés
- Description des mesures techniques et organisationnelles prévention et de limitation des conséquences des accidents (le coût associé sera si possible précisé)
Par exemple au niveau prévention : système de détection de fuite et action déclenchée, prévention de mélanges de substances incompatibles, protection contre les agressions externes et actes de malveillance
Par exemple au niveau protection : confinement, rideau deau, rejet en hauteur ,
- Nombre et volume moyens de transferts / jour :
- Existence dune formation spécifique des opérateurs et des sous-traitants / dépotage :
- Canalisation
- pour les canalisations de transfert du stockage vers le lieu dutilisation, préciser également la date de mise en service et la date dépreuve
- Existence de dispositifs de détection de fuite avec isolement automatique des canalisations concernées :
- Autres mesures techniques et organisationnelles de prévention ou protection des canalisations:
(protection contre les agressions externes et actes de malveillance,
)
- Activités soumises à sous-traitance (relatives au stockage, au dépotage ou aux canalisations)
- Voies d'amélioration envisagées ou proposées en terme de réduction des risques (gravité, limitation des conséquences, probabilité) et damélioration du niveau de sécurité (relatives au stockage, au dépotage ou aux canalisations)
- Description :
- Existence dune étude techniques en cours en matière de prévention ou de limitation des conséquences :
- Echéancier :
- Coût :
Annexe II : Bilan de laction nationale 2004 concernant les COV
Nombre de visite :
Nombre dAPC mesures en cas de pics dozone :
Nombre détablissements ayant substitué des solvants à phrase de risque R40, R45, R46, R49, R60, R61 :
Dépt |
étbt |
Ville |
sme (o, n) |
Eréf (kg) |
Ecible (kg) |
E 2000 (kg) |
Edif 2004 (kg) |
Ecan 2004 (kg) |
E 2004 (kg) |
Tx réduction |
Invest (k) |
ER 2004 (kg) |
Taux substitution |
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Définitions :
E : émissions
Sme : schéma de maîtrise des émissions
Eréf : émissions de référence (sans mesures de réduction)
Ecible : émissions correspondant à lapplication des valeurs limites de larrêté du 2 février 1998
Ecan : émissions canalisées
Edif : émissions diffuses
Tx de réduction : 1 (émissions 2004 / émissions de lannée de référence)
ER 2004 : émissions des solvants à phrases de risques en 2004
Tx de substitution : 1 (émissions de solvants à phrases de risques 2004 / émissions de solvants à phrases de risques de lannée 2000)
Commentaires :
Le remplissage des colonnes en gris est facultatif : il peut être remplacé par une présentation des actions exemplaires sous forme de fiches, en particulier les actions de substitution
Veiller à respecter le format et les unités
Les données 2000 peuvent être remplacées par défaut par les données 2001
Les données 2004 peuvent être remplacées par défaut par les données 2003
Annexe III : Tableau de bord détat de la conformité connue des installations de stockage et distribution de carburant
département |
Installation (raison sociale) |
Date de larrêté dautorisation |
Débit annuel (m3) |
Conforme (C) / Non Conforme (NC) / Etat Inconnu (I) |
Mise en conformité en cours (échéance) |
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1 Ou le cas échéant, lacte constatant labsence de nécessité de mise en uvre dun tel programme