Activités souhaitant s’orienter vers la réalisation de travaux de renforcement
Activités dont le bâti est similaire à celui d’un logement
Pour les activités dont le bâti est similaire à celui d’un logement en termes de dimensions et de nature des matériaux de construction, les préconisations du guide sur les diagnostics pour l’habitat existant et du référentiel travaux peuvent être applicables pour les trois types d’effets.
Activités dont le bâti n’est pas similaire à celui d’un logement
Concernant la prise en compte de la vulnérabilité du bâti vis-à-vis des effets de surpression ou des effets thermiques, pour les bâtiments n’entrant pas dans le champ des documents cités ci-dessus (murs, charpentes ou toitures métalliques, bâtiment de grandes dimensions …), les diagnostics peuvent être réalisés par des bureaux d’études spécialisés sur la base des guides techniques établis pour chaque effet et disponible sur le site de l’INERIS.
Concernant la prise en compte de la vulnérabilité du bâti vis-à-vis des effets toxiques, l'INERIS propose par ailleurs un atelier intitulé « Etudes de vulnérabilité aux effets toxiques appliquées aux bâtiments non résidentiels (CONFINE)», qui forment à la réalisation de diagnostics pour les bâtiments non résidentiels. La liste des diagnostiqueurs formés par l'INERIS pour ces études approfondies est disponible ici :
BATIRSUR
Pour les bâtiments en acier à usage industriel et situés dans la zone d’un aléa technologique de surpression d’intensité 20-50 mbar, un projet de recherche nommé BATISUR réunissant des partenaires techniques et institutionnels a permis de développer des outils de calcul pour déterminer des dispositions constructives spécifiques pour les constructions futures ou existantes améliorant la protection des personnes situées à l’intérieur de tels bâtiments. Ce projet, finalisé en octobre 2015, a donné lieu à la publication du « Guide pratique de conception d’un bâtiment en acier à usage industriel implanté en zone 20-50 mbar d’un PPRT ». Les dispositions constructives présentées dans ce guide tiennent compte des préoccupations technico-économiques et sont pensées avec le meilleur ratio efficacité/coût possible.
Activités souhaitant s’orienter vers d’autres moyens de protection
En partenariat avec la DGPR (Direction générale de la prévention des risques), AMARIS (Association nationale des collectivités pour la maîtrise des risques) et l’agence EDEL développent le projet Resirisk qui a pour but :
- d’identifier en France et en Europe des actions de réduction de la vulnérabilité des zones d’activités (bâti et mesures organisationnelles) et de requalification des espaces délaissés ou expropriés ;
- d’expérimenter des mesures de réduction de la vulnérabilité sur des sites pilotes ;
- de promouvoir des solutions innovantes en matière d’architecture, de design urbain, etc.
- de capitaliser et de partager les contenus.
Un guide pour accompagner les activités dans la définition de mesures de protection adaptées à leur situation a été publié en juin 2017. Appelé "Résiguide n°1", il présente notamment les possibilités en matière de mesures organisationnelles et/ou techniques pouvant être mises en œuvre afin d’assurer la sécurité des personnes présentes au sein de l’activité économique riveraine vis-à-vis de l’agression technologique externe, et des éléments permettant de justifier de la possibilité de retenir ou non une ou plusieurs de ces solutions, et de les mettre en œuvre de manière effective.